Un terme savant pour une activité ancestrale. Le Dictionnaire de la langue française (1872-77) d’Emile Littré semble être le seul à en fournir une définition et un exemple d’utilisation sous la forme de xyliculture. « Journ. offic. 20 août 1875, p. 7005, 1re col. « Les hommes versés dans la xyloculture, jugeant les choses d’après leur aspect actuel, prédisent une perte de 80 000 balles de coton dans le seul district de Memphis »
Il s’agit d’un barbarisme : les mots formés de (χγλο,) xylo, (bois en grec) comme xylophone (instrument de musique) ou encore xylophage (insectes rongeurs de bois) comportent un o.
Quoiqu’il en soit, xyloculture ou xyliculture s’est appliqué plus spécifiquement à la culture du coton ou du bois d’œuvre (Bois de charpente ou bois d’usage).
Concurrencé par le terme de sylviculture, d’origine latine dont la portée plus large englobe tous les aspects de la valorisation et de l’entretien de la forêt, celui de xyloculture ne s’est jamais vraiment imposé. D’ailleurs, à la Forge de Laguiole, même si nous aimons la sonorité de ce mot qui sent bon la méditerranée, nous préférons celui de sylvestre issu de silva, bois, forêt, bosquet en latin :
Ces labels internationaux, assurant la bonne gestion des ressources sylvicoles, nous protègent ainsi de la déforestation massive et des excès justement d’une xyloculture mal comprise.
Que ceux de nos lecteurs qui en savent plus sur le terme de xyloculture, (citations ou exemples d’emploi) n’hésitent pas à poster un commentaire, nous leur serons reconnaissants de pouvoir enrichir cette contribution.
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