Actualités - jeudi, 11 août 2016

Jacques Lanzmann, un promeneur et son laguiole

Jamais sans son pliant du Mont-Mouchet, près de l’Aubrac, à Katmandou

Séparé de l'Aubrac par quelques vallées, la Mont Mouchet fut un lieu aimé par Jacques Lanzmann

Séparé de l’Aubrac par quelques vallées, la Mont Mouchet fut un lieu aimé par Jacques Lanzmann

Jacques Lanzmann aima l’Auvergne tout particulièrement, malgré tout ou à cause de cela, de la difficulté de sa vie de valet de ferme et de la résistance qu’il finit par y faire, lui qui était né le 4 mai 1927 à Bois-Colombes. La réponse est en partie dans son roman « le Têtard » publié en 1976. Une affection tenace pour les hauteurs du Mont-Mouchet qui n’est pas étrangère à son attachement pour le plateau de l’Aubrac et le pliant de Laguiole.

Couteau globe-trotter

Car grand voyageur et fidèle à sa devise : « Si tu veux te trouver, commence par te perdre », il est le premier en 1985 à rallier de Lhassa à Katmandou. En marchant, il n’omettait jamais de glisser son couteau laguiole, ce compagnon de pérégrination dans sa poche. Après avoir pratiqué de nombreux métiers, comme soudeur, peintre en bâtiment, artiste peintre (1948-1955) ou mineur au Chili (1952-1953), c’est Simone de Beauvoir qui le remarque avec son premier roman « La Glace est rompue ».

Jacques LanzmannJacques Lanzmann fut tour à tour et simultanément, romancier, journaliste, critique littéraire, producteur, éditeur, producteur, parolier, peintre abstrait et Il est l’auteur de plus de 150 chansons dont France Gall, Régine, Enrico Macias, Sacha Distel, Pascal Obispo… Pour beaucoup, il restera le dauphin de la place Dauphine : « il est cinq heures, Paris s’éveille » auquel l’autre Jacques, Dutronc celui-là, donna sa voix, sa musique et son incomparable talent.  Jacques Lanzmann est mort le 21 juin 2006.

 

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