Homme aux 50 000 dessins, inventeur de la Marianne en mini-jupe, admirateur du Général de Gaulle, cet enfant du Cantal, né le 30 octobre 1918 à Laroquebrou, publie ses premiers dessins en 1942 dans le journal « Dimanche Illustré ».
C’est l’avionneur Marcel Dassault, en 1956, qui lui donne véritablement sa chance dans son magazine du café du commerce « Jours de France ». Quatre ans plus tard, le spécialiste des « Vieilles dames » souvent indignes et toujours à parapluie, rejoint la rédaction du Figaro dont il devient un pilier et un symbole. Il quittera le journal quarante plus tard et bien après l’âge de la retraite. Ses convictions, qu’il avait fermes, ne l’empêchèrent jamais de collaborer avec d’autres, qui, comme Georges Wolinski ne les partageait pas forcément. Ce toujours bien armé de sa plume et de sa lame de laguiole de poche…
Enfin, on l’ignore parfois, avant de devenir dessinateur, Jacques Faizant qui avait fait l’école hôtelière de Nice, passa six ans dans le métier, le temps de se familiariser avec le « sommelier ». Autant dire qu’il avait le jugement affûté. Jacques Faizant est mort le 14 janvier 2006 à Suresnes. Le lendemain, Plantu le représentait écrasé par son chêne, l’hommage dont il aurait rêvé !
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